Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Amour Paix et Joie

Si tu veux un peu d'Amour, des coups de gueule, de l'Histoire,... c'est ici que ça se passe!

Le témoignage historique

Publié le 26 Décembre 2012 par GM in Histoire

          Il y a quelques temps j’abordais le sujet de l’Histoire et de la mémoire. Cette fois-ci ça sera le thème du témoignage historique.

En préambule, je tiens à souligner que je n’ai absolument rien contre les témoignages bien au contraire. Les témoignages permettent de nous rendre compte des choses. Entendre un événement de la bouche d’un prof ou d’un historien qui ne l’a pas vraiment vécu c’est différent que de l’entendre d’une personne comme Raymond Aubrac ou bien encore Daniel Cordier, Jean Moulin, de Gaulle, André Malraux, Michel Debré, Daniel Cohn-Bendit, François Mitterrand, jean-Paul II, Benoît XVI, Jean-Marie Lustiger,.....

Cependant, le problème du témoignage est qu’il est subjectif. Si l’on prend la période de l’Occupation (1940-1944), un collaborateur ou un résistant n’aura pas du tout la même vision. Les témoignages ne reflètent donc pas nécessairement la vérité. Ils sont fonctions d’une situation particulière, d’un contexte particulier. Ainsi, nous donnent-ils des « vérités » contingentes (ce qui peut ne pas être) et particulières. Mais un témoignage ne représente pas la réalité, et donc la vérité (à proprement dite). Par conséquent, un témoignage doit se préparer et particulièrement lorsqu’on est dans le cadre scolaire.

D’une part, le témoignage scolaire peut choquer surtout pour les classes les moins âgées. Il faut donc vraiment préparer les enfants à ce qu’ils risquent d’entendre et que celui qui témoigne, tout en respectant la véracité et la réalité des faits, fasse attention à ne pas choquer.  Et d’un autre côté, il faut donner la parole à d’autres personnes qui ont pu voir les choses différemment. Je trouve regrettable qu’aujourd’hui que les témoignages d’anciens collaborateurs, pour reprendre la période de l’Occupation, soient aussi peu nombreux. Et pour finir, le témoignage ne doit pas tomber dans la propagande ou le meeting politique ni même dans la volonté de transmettre ses idées et son opinion, or c’est certainement ce qui est le plus dur pour celui qui témoigne. 

Commenter cet article